"Et si..."
Son surnom etait "Goebbles"...
Le Lycée est un temps etrange, ou quelques alliances tout particulieremet peuvent parraitre etonnante quand on doit les expliquer l'age adulte finalement arrivé.
Du college, une mesaventure avec des gens qui ne m'aimaient pas s'etait terminé dans une poubelle. J'etait petit, gros, solitaire, pas forcement sympathique et debonnnaire au premier abord par cause de timidité et d'inadaptation sociale, et mon meilleur pote etait un sociopathe polymorphe sur qui on pouvait pas se defouler sans risquer la baston au couteau, ce qui frustrait certains petits branleurs en mal d'humiliation gratuite. Autant dire que , cette semaine ou Tommy avait herité d'un renvoi pour indiscipline, j'en avait bavé des ronds de chapeaux.
Le Vendredi avait eté le meilleur. quoique, le reste de la semaine avait pas eté mal aussi je vous remercie, mais le vendredi seul nous interesse ce soir...
Passé a tabac, pleurant apres avoir eté jeté dans une poubelle et m'etre fait craché dessus par 4 mecs hilares, j'attendait la fin de la recreation dans une paix relative lorsque le couvercle se souleva, et que 2 terminales m'en extirperent.
Ce fut ma premiere rencontre avec le front nationale de jeunesse...
Qu'on ne s'y trompe pas, je hait le racisme. Pour avoir vecu l'intolerance et l'incomprehension de l'interieur, il y'a des concepts qui semblent odieux, meme appliqués a d'autres que soit. "Vaut mieux l'autre que soi", dit un proverbe. Si ca peux etre perssonne, c'est pas plus mal non plus. Le Racisme est une haine stupide, sans fondement, sans excuse, avilissante pour l'homme. On m'a detesté parce que j'etait gros, ou petit, ou meme a cause de mes gouts vestimentaires. Le Racisme, l'intolerance, c'est la Vraie tour de Babel de l'homme...
Neanmoins, si je hais le Racisme, je n'essaie d'avoir que de la compassion pour les racistes, qui a mes yeux ne sont que des gens dans l'erreur. Il est des gens que je respecte parmis eux, meme aujourd'hui, pour leurs qualités et malgres leur defaults. Tout simplement parce que a mes yeux, un homme que je pense de bien ne peux pas se tromper de combat eternellement, et qu'il finira par se rendre compte de ses erreurs...Le tout est, entre temps, de l'empecher si on l'aime ou si on croit en son potentiel, d'en faire trop. Le Racisme est une maladie mentale. Prise assez tot, elle peux etre soignée. Si le malade est mis a l'ecart ou laissé seul avec d'autre malade, ca ne fait que s'aggraver.
Et puis soyons franc, le FNJ de Seine et Marne, ou tout du moins la section de mon coin, c'est un peu des lopettes faineantes quand meme... Tout du moins a mon epoque, c'etait pas vraiement des virulents, plutot un club des 5 amelioré avec local sympa et canapés defoncés a force de deconner dessus, dont l'acte fasciste le plus violent devait s'apparenter au collage d'affiche, et encore si dehors il faisait pas trop froid... Ailleurs, et autrement, ca n'aurais surement pas pu etre pareil...(future phrase culte inside, attention)
Bon, pouf pouf, je revient a mon histoire...
Ce fut ma premiere rencontre avec le front nationale de jeunesse... Ce que JC et Frederic etaient venu faire ce jour là dans la cour des petits, je ne le decouvrirais que plus tard dans l'apres midi. Un de leur protegé etait venu les chercher en me voyant passer a tabac, et ils avaient accourus.
Ils furent les seuls a me venir en aide. Ils furent les seuls en 3 minutes a soulever le couvercle du container, et les seuls a m'en sortir et a me mener a l'infirmerie.
Sur un point, ils eurent raison. J'aurais eté noir, on aurais parlé de crime raciste, et les mecs auraient eté renvoyés. J'etait simplement un looser, donc ils eurent juste quelques week end de colles et un rendez vous des parents.
Toutes les haines n'offusquent pas autant les foules, ou les institutions. Tous les actes de haines ne soont pas des "crimes de haines"...
Le Lundi matin suivant, Tommy revint au lycée, et la vie repris son cours. Mes autres copains, helas dispachés dans d'autres classes, se debrouillaient pendant quelques semaines pour manger aux memes horaires que nous, mal deservis que Tommy et moi etions par nos horaires a nous.
Le reste du temps, du coin de l'oeil, les gosses du FNJ gardaient un oeil sur moi, puis finalement sur mes copains, meme sur certaisn qu'ils auraient du du detester par vocation. De notre coté, on jouaient les moderateurs, un peu les bonnes consciences, et on organisaient les soirées Warhammer en amenant les Chips. L'année se termina bien. Les deux suivantes aussi.
Pour la petite hisotire, dans les 6 semaines qui suivirent, les 4 mecs qui m'avaient passés a tabac furent mysterieusement agressés et racquettés par des mecs qu'ils ne parvinrent pas a identifier. Tommy et ses potes jurerent n'y etre pour rien, mas ils etaient quand meme bien hilares...
J'entrait au Lycée, autre endroit autre lieu, et perdait contact avec nombre des mes anciens camarades. Meme Tommy, un temps, se fit oublier de mes soirées.
Nouveau lieux, nouveaux copains. nouveau statut social. Sans etre un succes man, je n'etait plus le looser. J'avait gagné en assurance, en repartie...il est plus dur de demolir gratuitement un type lorsqu'il a fait se plier de rire sa classe entiere. Et puis surtout, il y'avait plus nul que moi, et lui en bavait serieux.
Mais bon, valait mieux lui que moi, pensait je alors...Ca ne durerais pas, mon sens morale a la con finissant par se develloper et par me causer des ennuis, mais là est une autre histoire.
Revenons a la notre.
Il s'appelais Christophe, et etait deux tables derriere moi en Chimie. L'un comme l'autre nous lisions X-Force a la recré du soir, ca nous rapprocha vite.
On rigolais, on echangeais des references, on se faisaient nos propres questions pour un champions....On s'eclataient bien, finalement, tout simplement.
Un jour, mon pote Joseph m'attrapa par le bras et m'attira dans un coin de la cour.
"Tu cause avec Goebbles toi maintenant ? "
"Hein ???" repondais-je, sans trop comprendre.
"Ce mec, là, c'est un raciste notoire... Y'a loi du silence autour de lui, t'as pas remarqué ? personne lui parles, c'est comme ca."
Je regardais Joey, qui deviendrais plus tard l'un de mes meilleur ami, et le fit lacher mon bras. Le racisme, pour moi, je l'ai dit, est une maladie mentale. L'irrationnel que represente la haine, pour moi, il n'y'a que la discussion pour le guerir...
Et puis merde, la loi du silence, je l'avais vecu. Pendant uen année entiere, j'avais eté dans une classe dont les meneurs avaient decidés qu'on me parlerais pas, et ca avais manqué de me rendre dingue. Pas question de faire vivre ca a quelqu'un.
Lui, par contre, semblait le vivre plutot bien.
Il fallut des semaines avant qu'on commence a parler politique, et je ne me rapelle plus duquel de nous ca vint. Un vrai dialogue, ouvert et argumenté, sans colere ou meme indignation quelconque. Une tres agreable discussion comme rarement j'en avait eu. Avec le sourire, il develloppa certains concepts et arguments, jovialement, il me raconta l'Histoire, et je le regardait, finalement hypnotisé, presque en silence. Ce n'etait pas de la haine, c'etait de la comptabilité. Ce n'etait pas de l'exaltation, mais du recoupement de données. Pas trace de culte du chef, mais une vraie croyance en une ideologie. Ce mec n'etait pas raciste par ennui, betise, tradition familiale, abus de biere, desinformation ou quoi que ce soit d'autre, le racisme etait pour lui la reponse Logique, inebranlable, a des problemes precis, a des concepts reflechis.
Pas trace de grossiereté dans son discours, rien qui demontre la limite de son argumentation. J'etait resté jusqu'a 18h30 avec lui dans la cours, et je n'etait pas parvenu a le mettre en defaut une seule fois, a le faire se contredire, quoi que ce soit. Il restait sympathique, amusé meme de decouvrir qu'on avait des amis en commun, et on se quittais en se disant a demain.
Ce qu'il parlais bien...Le genre de sons qui poussent les batteaux sur les recifs...et les hommes en bonne santé mentale a voter des conneries, finalement convaincus de le faire pour le bien
Par la suite, ayant pris gout semble t'il a ce genre de petite joute orale, il me relanca plus d'une fois. a chaque fois il gagnait, et avait le dernier mot. Jusqu'a present je m'etait cru malin, j'avais trouvé mon maitre...
L'année avanca, et rencontrant ma dessinatrice, je trouvais une raison d'espacer nos discussion, meme s'il venais parfois jeter un oeil a nos petits loisirs. Vers Mars une soirée nous mis tous deux en presence, nos connaissances communes l'ayant invités. Je pu le voir dans son element, entouré des siens, et quelque chose se glaca un peu en moi, pour la premiere fois. La difference peut etre qu'il peux y'avoir entre une meute de chiens un peu brutaux et un vrai loup mangeur d'homme...
De Voir un chef, un meneur, n'attendant que sa foule meurtriere, son auditoir, son electorat, pour commencer a vraiment faire le Mal...
On l'appelais Goebbles... A la rentrée d'apres, il avait quitté l'ecole. Dire qu'il me manquais serait mentir...
Pourquoi raconter ca, me direz vous ? Est ce que je vais arreter de promettre "a mardi", et continuer a ecrire des tartines de pages comme un gros plouc stupide sans meme etre sur d'etre lu ?
Eh bien aujourd'hui, en me rendant chez ma tante pour l'anniversaire de mon cousin, accompagnant ma mere et son frere dans la voiture de celui ci, je me retrouvais arreté a un feu. Le mec, dans la voiture d'a coté, baissa sa fenetre et nous interpella.
C'etait lui.
Arretés sur le bas coté, il me serra la main, et fut parfaitement charmant. Il sembla sincerement navré de me savoir malade, et me tendis sa carte, me disant que des que j'allais mieux, je devais l'appeler, il m'aiderais a trouver du travail dans sa boite.
"Si on se soutiens pas entre, nous, qui le fera ?"
Un vieux souvenir se glaca en moi, pour la seconde fois de ma vie. La sensation de croiser le regard du Croquemitaine, et se savoir qu'il sait que vous savez.
"Tu le connais d'ou ?" me demanda mon Oncle.
"Un copain de lycée"
Que repondre d'autre ?
On arriva en retard mais encore là, son ombre flottais encore. Ma mere et mon oncle le trouvaient charmants.
Charmant. toujours...
"Si vous rencontriez Hitler en 26, dans un bar, a l'epoque ou il etait encore peintre, que feriez vous ?"
Bonne question...Et si plutot qu' Hitler, c'est Goebbles que vous rencontriez ?
Pas la colere, ni l'hysterie, mais l' erudit, le manipulateur ? Non pas le coeur, la gueule bavante du diable, mais son cerveau, sa gorge...
Et s'il vous laissait sa carte de visite, avec le numero de son domicile, ecrit au stylo ?
Allez, bonne nuit les Lapinous, et que le Vargr Regne, surtout ce soir...
Le Lycée est un temps etrange, ou quelques alliances tout particulieremet peuvent parraitre etonnante quand on doit les expliquer l'age adulte finalement arrivé.
Du college, une mesaventure avec des gens qui ne m'aimaient pas s'etait terminé dans une poubelle. J'etait petit, gros, solitaire, pas forcement sympathique et debonnnaire au premier abord par cause de timidité et d'inadaptation sociale, et mon meilleur pote etait un sociopathe polymorphe sur qui on pouvait pas se defouler sans risquer la baston au couteau, ce qui frustrait certains petits branleurs en mal d'humiliation gratuite. Autant dire que , cette semaine ou Tommy avait herité d'un renvoi pour indiscipline, j'en avait bavé des ronds de chapeaux.
Le Vendredi avait eté le meilleur. quoique, le reste de la semaine avait pas eté mal aussi je vous remercie, mais le vendredi seul nous interesse ce soir...
Passé a tabac, pleurant apres avoir eté jeté dans une poubelle et m'etre fait craché dessus par 4 mecs hilares, j'attendait la fin de la recreation dans une paix relative lorsque le couvercle se souleva, et que 2 terminales m'en extirperent.
Ce fut ma premiere rencontre avec le front nationale de jeunesse...
Qu'on ne s'y trompe pas, je hait le racisme. Pour avoir vecu l'intolerance et l'incomprehension de l'interieur, il y'a des concepts qui semblent odieux, meme appliqués a d'autres que soit. "Vaut mieux l'autre que soi", dit un proverbe. Si ca peux etre perssonne, c'est pas plus mal non plus. Le Racisme est une haine stupide, sans fondement, sans excuse, avilissante pour l'homme. On m'a detesté parce que j'etait gros, ou petit, ou meme a cause de mes gouts vestimentaires. Le Racisme, l'intolerance, c'est la Vraie tour de Babel de l'homme...
Neanmoins, si je hais le Racisme, je n'essaie d'avoir que de la compassion pour les racistes, qui a mes yeux ne sont que des gens dans l'erreur. Il est des gens que je respecte parmis eux, meme aujourd'hui, pour leurs qualités et malgres leur defaults. Tout simplement parce que a mes yeux, un homme que je pense de bien ne peux pas se tromper de combat eternellement, et qu'il finira par se rendre compte de ses erreurs...Le tout est, entre temps, de l'empecher si on l'aime ou si on croit en son potentiel, d'en faire trop. Le Racisme est une maladie mentale. Prise assez tot, elle peux etre soignée. Si le malade est mis a l'ecart ou laissé seul avec d'autre malade, ca ne fait que s'aggraver.
Et puis soyons franc, le FNJ de Seine et Marne, ou tout du moins la section de mon coin, c'est un peu des lopettes faineantes quand meme... Tout du moins a mon epoque, c'etait pas vraiement des virulents, plutot un club des 5 amelioré avec local sympa et canapés defoncés a force de deconner dessus, dont l'acte fasciste le plus violent devait s'apparenter au collage d'affiche, et encore si dehors il faisait pas trop froid... Ailleurs, et autrement, ca n'aurais surement pas pu etre pareil...(future phrase culte inside, attention)
Bon, pouf pouf, je revient a mon histoire...
Ce fut ma premiere rencontre avec le front nationale de jeunesse... Ce que JC et Frederic etaient venu faire ce jour là dans la cour des petits, je ne le decouvrirais que plus tard dans l'apres midi. Un de leur protegé etait venu les chercher en me voyant passer a tabac, et ils avaient accourus.
Ils furent les seuls a me venir en aide. Ils furent les seuls en 3 minutes a soulever le couvercle du container, et les seuls a m'en sortir et a me mener a l'infirmerie.
Sur un point, ils eurent raison. J'aurais eté noir, on aurais parlé de crime raciste, et les mecs auraient eté renvoyés. J'etait simplement un looser, donc ils eurent juste quelques week end de colles et un rendez vous des parents.
Toutes les haines n'offusquent pas autant les foules, ou les institutions. Tous les actes de haines ne soont pas des "crimes de haines"...
Le Lundi matin suivant, Tommy revint au lycée, et la vie repris son cours. Mes autres copains, helas dispachés dans d'autres classes, se debrouillaient pendant quelques semaines pour manger aux memes horaires que nous, mal deservis que Tommy et moi etions par nos horaires a nous.
Le reste du temps, du coin de l'oeil, les gosses du FNJ gardaient un oeil sur moi, puis finalement sur mes copains, meme sur certaisn qu'ils auraient du du detester par vocation. De notre coté, on jouaient les moderateurs, un peu les bonnes consciences, et on organisaient les soirées Warhammer en amenant les Chips. L'année se termina bien. Les deux suivantes aussi.
Pour la petite hisotire, dans les 6 semaines qui suivirent, les 4 mecs qui m'avaient passés a tabac furent mysterieusement agressés et racquettés par des mecs qu'ils ne parvinrent pas a identifier. Tommy et ses potes jurerent n'y etre pour rien, mas ils etaient quand meme bien hilares...
J'entrait au Lycée, autre endroit autre lieu, et perdait contact avec nombre des mes anciens camarades. Meme Tommy, un temps, se fit oublier de mes soirées.
Nouveau lieux, nouveaux copains. nouveau statut social. Sans etre un succes man, je n'etait plus le looser. J'avait gagné en assurance, en repartie...il est plus dur de demolir gratuitement un type lorsqu'il a fait se plier de rire sa classe entiere. Et puis surtout, il y'avait plus nul que moi, et lui en bavait serieux.
Mais bon, valait mieux lui que moi, pensait je alors...Ca ne durerais pas, mon sens morale a la con finissant par se develloper et par me causer des ennuis, mais là est une autre histoire.
Revenons a la notre.
Il s'appelais Christophe, et etait deux tables derriere moi en Chimie. L'un comme l'autre nous lisions X-Force a la recré du soir, ca nous rapprocha vite.
On rigolais, on echangeais des references, on se faisaient nos propres questions pour un champions....On s'eclataient bien, finalement, tout simplement.
Un jour, mon pote Joseph m'attrapa par le bras et m'attira dans un coin de la cour.
"Tu cause avec Goebbles toi maintenant ? "
"Hein ???" repondais-je, sans trop comprendre.
"Ce mec, là, c'est un raciste notoire... Y'a loi du silence autour de lui, t'as pas remarqué ? personne lui parles, c'est comme ca."
Je regardais Joey, qui deviendrais plus tard l'un de mes meilleur ami, et le fit lacher mon bras. Le racisme, pour moi, je l'ai dit, est une maladie mentale. L'irrationnel que represente la haine, pour moi, il n'y'a que la discussion pour le guerir...
Et puis merde, la loi du silence, je l'avais vecu. Pendant uen année entiere, j'avais eté dans une classe dont les meneurs avaient decidés qu'on me parlerais pas, et ca avais manqué de me rendre dingue. Pas question de faire vivre ca a quelqu'un.
Lui, par contre, semblait le vivre plutot bien.
Il fallut des semaines avant qu'on commence a parler politique, et je ne me rapelle plus duquel de nous ca vint. Un vrai dialogue, ouvert et argumenté, sans colere ou meme indignation quelconque. Une tres agreable discussion comme rarement j'en avait eu. Avec le sourire, il develloppa certains concepts et arguments, jovialement, il me raconta l'Histoire, et je le regardait, finalement hypnotisé, presque en silence. Ce n'etait pas de la haine, c'etait de la comptabilité. Ce n'etait pas de l'exaltation, mais du recoupement de données. Pas trace de culte du chef, mais une vraie croyance en une ideologie. Ce mec n'etait pas raciste par ennui, betise, tradition familiale, abus de biere, desinformation ou quoi que ce soit d'autre, le racisme etait pour lui la reponse Logique, inebranlable, a des problemes precis, a des concepts reflechis.
Pas trace de grossiereté dans son discours, rien qui demontre la limite de son argumentation. J'etait resté jusqu'a 18h30 avec lui dans la cours, et je n'etait pas parvenu a le mettre en defaut une seule fois, a le faire se contredire, quoi que ce soit. Il restait sympathique, amusé meme de decouvrir qu'on avait des amis en commun, et on se quittais en se disant a demain.
Ce qu'il parlais bien...Le genre de sons qui poussent les batteaux sur les recifs...et les hommes en bonne santé mentale a voter des conneries, finalement convaincus de le faire pour le bien
Par la suite, ayant pris gout semble t'il a ce genre de petite joute orale, il me relanca plus d'une fois. a chaque fois il gagnait, et avait le dernier mot. Jusqu'a present je m'etait cru malin, j'avais trouvé mon maitre...
L'année avanca, et rencontrant ma dessinatrice, je trouvais une raison d'espacer nos discussion, meme s'il venais parfois jeter un oeil a nos petits loisirs. Vers Mars une soirée nous mis tous deux en presence, nos connaissances communes l'ayant invités. Je pu le voir dans son element, entouré des siens, et quelque chose se glaca un peu en moi, pour la premiere fois. La difference peut etre qu'il peux y'avoir entre une meute de chiens un peu brutaux et un vrai loup mangeur d'homme...
De Voir un chef, un meneur, n'attendant que sa foule meurtriere, son auditoir, son electorat, pour commencer a vraiment faire le Mal...
On l'appelais Goebbles... A la rentrée d'apres, il avait quitté l'ecole. Dire qu'il me manquais serait mentir...
Pourquoi raconter ca, me direz vous ? Est ce que je vais arreter de promettre "a mardi", et continuer a ecrire des tartines de pages comme un gros plouc stupide sans meme etre sur d'etre lu ?
Eh bien aujourd'hui, en me rendant chez ma tante pour l'anniversaire de mon cousin, accompagnant ma mere et son frere dans la voiture de celui ci, je me retrouvais arreté a un feu. Le mec, dans la voiture d'a coté, baissa sa fenetre et nous interpella.
C'etait lui.
Arretés sur le bas coté, il me serra la main, et fut parfaitement charmant. Il sembla sincerement navré de me savoir malade, et me tendis sa carte, me disant que des que j'allais mieux, je devais l'appeler, il m'aiderais a trouver du travail dans sa boite.
"Si on se soutiens pas entre, nous, qui le fera ?"
Un vieux souvenir se glaca en moi, pour la seconde fois de ma vie. La sensation de croiser le regard du Croquemitaine, et se savoir qu'il sait que vous savez.
"Tu le connais d'ou ?" me demanda mon Oncle.
"Un copain de lycée"
Que repondre d'autre ?
On arriva en retard mais encore là, son ombre flottais encore. Ma mere et mon oncle le trouvaient charmants.
Charmant. toujours...
"Si vous rencontriez Hitler en 26, dans un bar, a l'epoque ou il etait encore peintre, que feriez vous ?"
Bonne question...Et si plutot qu' Hitler, c'est Goebbles que vous rencontriez ?
Pas la colere, ni l'hysterie, mais l' erudit, le manipulateur ? Non pas le coeur, la gueule bavante du diable, mais son cerveau, sa gorge...
Et s'il vous laissait sa carte de visite, avec le numero de son domicile, ecrit au stylo ?
Allez, bonne nuit les Lapinous, et que le Vargr Regne, surtout ce soir...
10 Comments:
le plus effayant c'est que quelque part cet homme semble te faciner...
De fasciste à fasciner, il n'y a qu'un pas (si possible régulier avec un bras tendu :-D)
Le truc c'est que ce n'est pas parce que ce que quelqu'un dit te semble logique, construit, solide, que ça veut dire qu'il a raison. Si tu parvenais à lui prouver par A+B que ses arguments ne tenaient pas, je ne crois pas qu'il pourrait revenir sur ses opinions malgré tout. Je pense, peut-être à tort, que dans la vie, il y a plus que la simple logique pour nous guider, mais aussi la morale et le respect des autres.
La logique dépend de beaucoup de choses. L'exemple classique du fou qui de derrière le mur de son asile demande à un passant à l'extèrieur: "vous êtes nombreux dedans?". Tout dépend de ton point de vue. Ce type a une opinion et une vision personnelle du monde et de ce qui l'entoure. Si tu rentres dans sa vision et que tu la partages, ses arguments sont corrects, mais c'est quand tu sors de son monde, sa vision, ses explications, même logiques, que parfois tu te rends compte à quel point il est à côté de la plaque.
Ne pas être en mesure de prouver à quelqu'un qu'il a tort ne veut pas dire qu'il a raison, tout comme prouver à l'autre qu'il a tort ne prouve pas que tu es raison. Ce genre de réthorique spécieuse, j'en ai usé et abusé à la FAC.
Mais cela n'engage que moi...
salut deishan
et si tu venais en discuter sur Jersey devil 6 à l'adresse suivante: http://img379.imageshack.us/img379/3816/sd1wt.jpg
Mais Sunder n'a jamais dit qu'il trouvait qu'il avait raison. C'est surtout que, malgré ses argumentations souvent solides face à n'importe quel sujet de conversation, mon frérot a l'air d'avoir trouvé plus coriace que lui (et je sais qu'il n'aime pas trop ne pas avoir le dernier mot :-P surtout sur des thèmes qui lui tiennent à coeur)
Grog', honte sur toi et ta progéniture ...
On n'a pas le droit de se tromper quand on donne l'adresse de Jersey Devil 6
J'imagine que tu voulais donner cette adresse là
Sunder est tout sauf raciste...meme homophobe il l'est pas, malgres ce qu'il dit :D
Moi je dit balance son nom sur le net....
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
Tom a dit...
Grog', honte sur toi et ta progéniture ...
oui j'ai honte
je me suis trompée
c'est le risque quand on fait 36OOO choses à la fois
quelqu'un aurait un trou de souris à me preter pour que je m'y cache
En plus, une image de Super Dupond, lequel (le pauvre) à été récupéré par le FN ... râlala ... Grog', retourne sur Jersey, tu es punie !
Plus de sorties pendant une semaine ...
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